Cinq mois après les exécutions de nombreuses personnes à La saline, la violence bat toujours son plein dans le bidonville du nord de Port-au-Prince où les habitants dénoncent des bandits qui ont incendié leurs maisons le 14 avril dernier.
“Ma maison était fermée et bien sécurisée mais rien ne résiste aux coups de massue qui a fait sauter le cadenas avant de mettre le feu”, a lancé une dame devant les tôles au et les murs flambés de son taudis, dans la localité Tokyo, situé côté de cité “Makawon” avec plusieurs dizaines de maisons incendiées.
“Massue, Allumette, Gazoline, les hommes qui sont venus s’identifient par ces titres, qui traduisent leur volonté d’incendier la zone’’ a expliqué une autre victime qui a indexé des bandits venus du bas Delmas. Par ailleurs les habitants de La saline ont dénoncé le laxisme de l’Etat qui ne se prononce pas sur ces actes de banditisme dont ils font les frais. Plusieurs personnes ont ete brulées nous a appris des riverains.
“Ce matin les élèves étaient venus mais nous les avons renvoyés, nous ne pouvons pas prendre le risque de les exposer” a fait savoir Rameau Ralph Vladimy l’un des membres de la commission qui dirige le Lycee National de La saline.
Le commissaire a expliqué face au climat d’insécurité qui s’installe à La saline les élèves du lycée n’ont pas pu subir les épreuves depuis le début de l’année académique.
“Ils ont perdu déjà 70 jours de classe sur les 190 qui étaient prévus pour l’année scolaire, nous sommes obligés de répartir dans d’autres lycées du Centre ville (…)
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