Accusé avec cinq autres personnes d’avoir blanchi des commissions liées à la vente de droits de diffusion de matchs de la Seleçao et d’un contrat publicitaire, Sandro Rosell a été relaxé faute de preuves. L’ancien président du Barça n’en a néanmoins pas fini avec la justice.
L’ex-président du FC Barcelone Sandro Rosell a été relaxé faute de preuves dans une affaire de blanchiment qui lui avait valu 21 mois en détention provisoire, a annoncé ce mercredi la justice espagnole. Rosell et cinq autres personnes étaient accusés d’avoir blanchi des commissions liées à la vente de droits de diffusion de matchs de la sélection brésilienne et d’un contrat publicitaire avec Nike portant au total sur près de 20 millions d’euros. Des accusations qui avaient justifié son placement en mai 2017 en détention provisoire, dont il n’était sorti que fin février 2019.
Il n’en a pas fini avec la justice
Le tribunal n’a pas suivi le parquet qui avait requis six ans de prison à l’encontre de l’ex-président du Barça (2010-2014), cinq ans pour Joan Besoli, un Andorran soupçonné d’être son prête-nom, et des peines de prison inférieures pour les quatre autres accusés dont la femme de Rosell. Les preuves présentées lors du procès n’ont pas été jugées suffisantes par le tribunal pour condamner les prévenus. Signé en 2006, le contrat au centre de cette affaire portait sur les droits télévisés de 24 matchs amicaux de la Seleçao et avait été signé par l’ancien président de la Fédération brésilienne Ricardo Teixeira avec une société arabe basée aux îles Caïmans.
Rosell était accusé d’avoir vu transiter sur des comptes liés à sa personne ou à sa femme, près de 15 millions d’euros provenant de commissions illicites liées à la vente de ces droits télévisés. Selon l’accusation, il en aurait conservé environ 6,6 millions et reversé près de 8,4 millions à Ricardo Teixeira. Cinq millions d’euros, liés au contrat publicitaire de la Seleçao avec Nike, multinationale pour laquelle Rosell avait auparavant travaillé au Brésil (…)
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