La sélection de Tite était la grande favorite de cette édition. Elle n’a jamais tremblé, à l’image de sa finale maîtrisée contre le Pérou (3-1).
Il y a une vie sans Neymar. Privée de sa star pour la totalité de la compétition, la sélection brésilienne a parfaitement assumé son statut de grandissime favori. Après avoir éliminé l’Argentine (2-0) dans la nuit de mercredi à jeudi en demi-finales, elle a battu dimanche (3-1) le Pérou, la sensation de ce tournoi, l’adversaire coriace qu’avait affronté la France il y a un an lors de la Coupe du monde en Russie (1-0), le vainqueur de l’Uruguay et, en demi-finales (3-0), du Chili, le double tenant du titre.
Sous les yeux de Neymar et du tennisman Guga, le Brésil a fait la différence en première période. Plus fort tactiquement, et surtout techniquement, il prenait l’avantage à la 15e par Éverton, la nouvelle petite merveille de la Seleçao, bien servi par Gabriel Jesus, à l’aise sur son côté droit, aussi bien dos au but que dans la profondeur.
Everton, collectif au possible
C’est d’ailleurs lui, l’attaquant de Manchester City, qui a inscrit le second but brésilien, profitant d’une excellent travail de Roberto Firmino et d’une ouverture remarquable d’Arthur. Il ne restait que quelques secondes à jouer en première période. Ce but délivra le public du stade Maracana, refroidi juste avant, à la 44e minute quand Roberto Tobar, l’arbitre chilien de la rencontre, décida, après avoir consulté son assistant vidéo, d’accorder un penalty aux Péruviens après une main de Thiago Silva. Guerrero s’en chargea et le transforma.
En seconde période, le Brésil a continué de dominer, de jouer, de s’appuyer sur Everton, collectif au possible, à l’aise avec Roberto Firmino, avec Arthur, avec Coutinho, Gabriel Jesus, qui, au passage ne termina pas la rencontre, expulsé pour une charge irrégulière (70e)…
Lire la suite sur L’Équipe